Alors on a passé de nombreuses minutes cette année à marcher dans du beurre. Dans les montées, il fallait repérer les racines pour prendre appui sur ces marches naturelles. Dans les sillons boueux, il fallait tenter de rester sur les côtés. C’est vrai que les passages où on se retrouve à progresser au pas à la queue-leu-leu font partie de la tradition, mais cette année il fallait vraiment faire très gaffe pour ne pas se retrouver le nez dans la boue.
Il faisait moins chaud que l’année dernière, ça c’était chouette. Le choix du parcours était parfait. Mais ne pas s’égarer devient plus difficile d’année en année.
Je suppose que les vrais coureurs sont de nos jours équipés de montres sur lesquelles ils peuvent charger la trace GPS de la course et ainsi savoir dans quelle direction ils doivent aller ( c.-a.-d. pour suivre un tracé récupéré sur un autre gps). Malheureusement, ce n’est pas mon cas.
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